Forum du Projet Jardins / UPO-IAU 2015
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Message par Arthur Mer 22 Oct - 13:01


Arthur

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Message par Arthur Mer 22 Oct - 13:08


Arthur

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Message par Camille RB Mer 29 Oct - 13:43

Bonjour,


Voici quelques références bibliographiques. Si vous en voulez plus ou des avis sur ces lectures, dîtes moi.

- BAUDELET L., BASSET F., LE ROY A. (2008), Jardins partagés : Utopie, écologie, conseils pratiques, Terre Vivante, Mens, 157p.
- CABEDOCE B., PIERSON P. (dir.) (1996), Cent ans d’histoire des jardins ouvriers : 1896-1996 La Ligue Française du Coin de Terre et du Foyer, Editions Créaphis, Grâne, 221p.
- CONSALES J.N. (2000), « Les jardins familiaux marseillais : laboratoires territoriaux d’une agriculture urbaine en Méditerranée », in : Méditerranée, tome 95, Dynamiques Spatiales des cultures spéciales, pp.81-88.
- DEALLE-FACQUEZ F. (2013), « L’agriculture en ville : un projet urbain comme un autre », in : Metropolitiques, 7p., disponible sur internet.
- DEN HARTIGH C. (2012), Jardins collectifs urbains, parcours des innovations potagères et sociales, Educagri Editions, Dijon, 163p.
- DONADIEU P. (1998), Campagnes urbaines, Actes Sud, Arles, 219p.
- DUBOST F. (1997), Les jardins ordinaires, l’Harmattan, Paris, 174p.
- GUYON F. (2008), « Les jardins familiaux aujourd'hui : des espaces socialement modulés », in : Espaces et sociétés, n° 134, p.131-147.
- POURIAS J. (2013), Fonction alimentaire des jardins associatifs de Paris et de Montréal : propositions méthodologiques et premiers résultats, Présentation dans le cadre du programme de recherche JASSUR, 23p.
- WEBER F. (1998), L’honneur des jardiniers, les potagers dans la France du XXe siècle, Belin, Paris, 287p.

DE PLUS: j'ai préparé, comme Monique Poulot l'avait demandé, une fiche de présentation des jardins familiaux en France, si cela vous intéresse, merci de m'envoyer vos adresses mails en MP.

Bon courage à tous.

Camille RB

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Message par Guillaume Hellot Mer 29 Oct - 13:46

Merci pour toutes les références !

Je veux bien la fiche : ghellot@hotmail.fr
Guillaume Hellot
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Message par Camille RB Mer 29 Oct - 14:03

J'ai envoyé la fiche à toutes les adresses données dans la conversation "transmission intellectuelle".

Camille RB

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Message par Justine S Sam 1 Nov - 21:03

Merci Camille pour la fiche, bien reçue !

Quant à la biblio, je lis en ce moment-même le livre de Den Hartigh, Jardins collectifs urbains : parcours des innovations potagères et sociales, il est en plein dans notre sujet c'est super !!! J'en fais une petite fiche synthétique.
Justine S
Justine S
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https://projetjardins.kanak.fr

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Message par Arthur Dim 16 Nov - 10:11

Voici la biblio sur les jardins familiaux, tirée du pdf que je vous avais envoyé par mail.

Notes & bibliographie – Projet tutoré : Les jardins familiaux

de l’agriculture péri-urbaine à l’agriculture urbaine, André Fleury et Pierre Donadieu, Le Courrier de l'environnement n°31, août 1997
* initiatives à Grenoble croissance de la ville après les JO de 1968, et site contraignant pour permettre un développement en surface de la ville. D'où, coopération des maraîchers pour valoriser l'agriculture dans ce contexte péri urbain. - reconquête de marchés locaux - réintroduction de la culture agricole - reconnaissance du rôle de l'agriculture dans la gestion environnementale et paysagère de l'espace - légitimation de la place de l'agriculture dans le milieu urbain
* initiative dans le Val-de-Marne invention du lotissement maraîcher paysager : prise en compte de l'agriculture dans un parc urbain, et valorisation du paysage maraîcher de la ville jusque dans les espaces agricoles, plus création d'une maison de la Nature, antenne relais d'information et de sensibilisation auprès des habitants.
Attention, nécessité de faire participer l'agriculture dans les décisions politiques. Celle-ci doit être partie prenante des choix en matière de SDAU, PLU etc. pour éviter des erreurs et des échecs (usages non anticipé, conflits…) et parvenir à une coexistence efficace. Agriculture vue comme fraction utilisée de l'espace plus que comme contribution à la population.

http://www.lagazettedescommunes.com/118037/xavier-guiomar-%C2%AB-producteurs-citoyens- elus-doivent-faire-alliance-%C2%BB/ X.Guiomar, La gazette, 11/06/2012
* les villes prennent de plus en plus en compte les enjeux à l'agriculture périurbaine. Cela peut s'expliquer par différents facteurs, comme : - le désengagement de l’État dans les politiques d'aménagement du territoire et donc la nécessité de s'organiser localement, de plus nouvelles préoccupations environnementales et enjeux autour de la question de sécurité alimentaire - orientations de la PAC, qui encourage peu les activités maraîchères et d'horticulture, ce qui correspond pourtant le plus aux filières de circuits courts et d'agriculture périurbaine. => Décalage entre les orientations des grandes instances et les revendications/nécessités locales.
Rôle non négligeable de sensibilisation (exemple : produit local dans une cantine scolaire, cela va éveiller les intérêts chez les enfants et pourquoi pas entraîner des visites de fermes, exploitations, jardins etc.)

http://www.gessol.fr/sites/default/files/GESSOL%20Rapport%20de%20Synthese_juillet_2013.pdf L’utilisation des sols urbains et péri urbains pour le développement humain durable des villes :une alternative au modèle pavillonnaire, programme gessol
*Traiter la pauvreté, la violence et l'environnement par le biais des jardins familiaux (vaste programme), notamment dans le contexte des banlieues et du péri urbain en général (notamment
trouver une alternative au modèle classique pavillonnaire en périurbain). Force est de constater que dans les récents rapports établis par les politiques en France sur la question de la ville et de l'usage du sol, il est peu mentionné problématique de l’appropriation du sol par les populations ou même de l'accès au sol. Ce qui pourtant, selon cette initiative permettrait de limiter les effets négatifs mentionnés plus haut.
L'urbain comme acteur de l'amélioration des sols « Ce constat conduit à inverser les perceptions d’urbanistes qui considéraient le jardinage des citadins comme une survivance du passé appelée à disparaître. Au contraire, sous le triple effet de la croissance de la pauvreté, de la prise de conscience écologique et de la recherche de modes de vie plus autonomes et plus solidaires, l’urbain peut donc devenir un acteur de modes de jardinages qui améliorent les services rendus par les sols à la société. » (p6)
Différences à prendre en compte au niveau de l'agriculture urbaine professionnelle et l'agriculture urbaine familiale. Ce dernier secteur contribuerait au bien-être et permet de rendre des services qui du fait de leur intégration dans un mode d'économie non marchande, n'est pas comptabilisé dans le PIB. (d'ailleurs le rapport Stiglitz, 2009, préconise d'intégrer ces « économies » à la comptabilité nationale, dans la perspective d'un élargissement de la prise en compte du progrès à la seule notion de PIB).
Un potentiel socio-compensateur, socio-stabilisateur et thérapeutique des sols (p7) Finalement, ce concept est ici considéré comme un tampon modérateur des effets étouffants de la ville, en fait tous les effets de la ville générant de la frustration, de la violence et de la pollution.
« Ce potentiel socio-compensateur, socio-stabilisateur et thérapeutique des sols pourrait être mis en œuvre dans nombre de pays concernés par les trois dimensions de la crise urbaine : l’environnement, la pauvreté et la violence. Cette proposition concerne particulièrement la France où il existe une forte inégalité dans l’accès des urbains aux sols et aux autres éléments de la nature. Il conviendrait de développer les recherches sur les interactions entre cette inégalité, la pauvreté et la violence urbaine. » (p7)
Ceci montre bien que des contextes différents ne sont pas appropriables par cette initiative. En effet, celui de la France correspond bien aux critères avancés ici, et constituerait de fait un terrain expérimental intéressant. Ensuite, mise en avant de la notion de dépossession que développe la ville sur les urbains. Ici, une volonté de réappropriation de l'espace par ces derniers est souhaitée, et participe aux critères de réponse pour amortir les effets néfastes. (principe d'auto prise en charge, ce qui d'ailleurs n'était pas le cas des jardins ouvriers, où dominait toujours l'idée de « paternalisme », d'assistanat).
Institutionnaliser - un autre point majeur de cette initiative réside dans l'institutionnalisation de la démarche, des jardins familiaux en l’occurrence. En effet, (se rapporter au rapport du PNUD, 1996) les jardins familiaux sont déjà reconnus administrativement en France, mais pas compris dans les grilles de lecture de la pauvreté et de la violence. Il s'agirait ici de surmonter cette négligence pour parvenir à répondre de front à ces problèmes cités, via les jardins familiaux.
- élargissement des acteurs concernés, pour faire système. Une intervention législative de l’État, couplée à la création d'organisation de ménages urbains au sein de la société civile, ainsi que d'autres organisation indépendantes et actives dans ce milieu, contribuerait à imposer un mouvement intéressant et une dynamique nécessaire.
Mettre en œuvre l'alternative au modèle pavillonnaire Une telle initiative nécessiterait de reconvertir un tiers de la SAU d’Île-de-France (!) Puissance publique dotée d'outils, de réserves foncières etc. (SAFER et agences foncières) Aujourd'hui, dans le milieu (cf. les dernières mises à jour du projet de grand Paris par 10 architectes de renom) l'utilité du sol au bien être de la population est défendu.
=> « Il convient de mettre en place un algorithme de résolution des problèmes posés par cette alternative au modèle pavillonnaire. Parmi les questions à étudier figurent le choix des espaces aménageables, la réorganisation des transports, les nouveaux modèles de collectifs. » (p9)
Suites envisagées et recherche de moyens financiers : 1/ extension de la recherche au niveau de l’Union européenne ;
2/ poursuite de l’opération Regards croisés(notamment vers le Brésil et les autres régions de l’Union européenne), permettant aux acteurs associatifs, professionnels et institutionnels français pour continuer à élargir la gamme de leurs références
3/ poursuite de l’opération Les Enfants et les sols, vers la France et le Brésil pour en tirer des propositions en direction des programmes éducatifs scolaires et extra scolaires, ainsi que pour la sensibilisation du grand public au travail des sols.
http://www.ecoconseil.org/decouvrir-nos-actions/accompagnement-de-projet/colloque-villes- jardinees-et-initiatives-citoyennes (cette page concerne un colloque tenu à Strasbourg, il y a plein de liens intéressants dessus su différents sujets)

http://jardins-partages.org/actes-Strasbourg2012/Atelier_8/Andr%C3%A9.atelier %208_deroule.pdf Présentation Croq’Jardin Atelier N°8 «dimension artistique au jardin partagé»
Après la formation du jardin, grâce à la présence et à l'activité d'une vingtaine de familles, un accent a été mis sur le paysage et le caractère du jardin. Des initiatives ont été prises, telles que la tenue de chantiers de jeunes au sein même du jardin. Cela a contribué à la mise en forme du paysage du jardin via la construction de bar en paillote, de mare pédagogique ou encore de jardin tressé (plantes médicinales).
Appel au groupe de recherche CEMEA (éducation active) pour réfléchir sur la spatialisation des éléments dans le cadre du jardin, pour parvenir à une meilleure harmonie dans l'usage et dans le paysage du jardin.
Appel à un artiste fontainier pour élaborer un parcours Noria permettant de relever/pomper l'eau du puits.
Appel à des artistes plasticiens dans le cadre de festival « Land art ».
Principaux objectifs : - Prendre en compte la dimension humaine, c'est-à-dire prendre le temps de l'écoute et du tâtonnement, ne pas se presser pour passer un projet en force au détriment de certains points de vues. - Trouver les moyens nécessaires pour continuer, rester en dynamique de projet - Côté création, faire avec les ressources locales (compétences et matériaux), ne pas être en décalage avec notre environnement. - Ne pas chercher forcément les économies (de bout de chandelle) mais trouver l’équilibre entre ce qui répond à nos objectifs et nos contraintes budgétaires - Associer le plus grand nombre de personnes en valorisant leurs compétences, leurs savoirs faire. - Rechercher avant tout le plaisir de faire ensemble - Être en accord avec nous même (le groupe) sur des objectifs communs.

http://jardins-partages.org/actes-Strasbourg2012/Atelier_7/Pr%C3%A9sentation%20AJOnc %20colloque%20Strasbourg.pdf Article sur les associations de « jardins ouverts mais néanmoins clôturés »
Il s'agit ici des jardins partagés, communautaires. Mais l'idée est intéressante de voir la prise en compte de l'implication des habitants au sein de l'action de la ville, où comment ceux-ci prétendent remettre en valeur des espaces délaissés par le biais d'action collective, toujours en privilégiant l'écoute et l'entraide (rôle/vecteur social important). En fait, les habitants bénéficient d'espaces pour produire leurs jardins partagés, qu'ils gèrent eux-mêmes mais font également des propositions à la ville, à la collectivité pour élaborer des projets de mise en valeur de friches ou zones inutiles (vertes).
Idée ici de biodiversité et de continuité écologique.

http://jardins-partages.org/actes-Strasbourg2012/Atelier_6/Pr%C3%A9sentation%20Bien%20vivre %20alimentaire%205.10.2012.pdf *notion de parc public potager, espaces ouverts, accessibles à tous mais comportant des parcelles attitrées.
http://jardins-partages.org/actes-Strasbourg2012/Atelier_6/ambassadeur_deroule.pdf Jardins familiaux de développement social (= ancêtre des jardins partagés)
L'association Les Anges Gardins située sur le territoire de la Côte d'Opale en Calaisis, associé avec la Scop SaluTerre d'Aquitaine, a initié un nouveau mouvement "les ambassadeurs du jardinage et du bien vivre alimentaire". Nommer des « ambassadeurs », qui sont des animateurs formés aux pratiques agroécologiques, et qui consacre leur savoir aux plus démunis, à ceux qui n'ont ni éducation en matière agricole, ni
sous, ni terres. Dédramatiser la pratique du jardin et faire prendre conscience de l'importance de l'aspect alimentaire (ici la région est fortement touchée par la malbouffe, les maladies cardio- vasculaires et l'obésité).

http://jardins-partages.org/actes-Strasbourg2012/Atelier_3/cottreel_atelier%203.pdf *Le PADES, groupement de sociologues etc. propose de mettre en avant une politique de sortie de pénurie de l'équipement (comparativement à l'Allemagne ou la Russie, la France compte beaucoup moins de parcelles par habitants). L'idée est donc d'inscrire le mouvement dans le champ politique, de favoriser la démarche participative tout en accompagnant les mises en place, et prendre en compte également l'apanage classique des jardins partagés/familiaux (rôle social, animation etc.)

http://jardins-partages.org/actes-Strasbourg2012/Atelier_3/atelier%20n%C2%B03%20jardins %20collectifs...%20Interv.%20Louis%20TISSIER_deroule.pdf COLLOQUE «VILLES JARDINEES ET INITIATIVES CITOYENNES» initiative « zéro pesticide » dans la ville de Strasbourg, cela a considérablement changé la perception de la nature en ville. Concept de potagers urbains collectifs, il s'agit de regroupement de petites parcelles privées, dont l'usage est réservé aux cultures vivrières. Cependant, attention au problèmes relatifs au foncier, car les réserves foncières étant épuisées, leur création passe forcément par le changement d'une zone déjà utilisée, et ces jardins peuvent constituer une privatisation de l'espace public, ou un obstacle à la diversité urbaine et à certains projets.

http://www.cairn.info/revue-espaces-et-societes-2008-3-page-131.htm Les jardins familiaux aujourd’hui : des espaces socialement modulés 3 types présentés : - le jardin potager : recherche de la fonctionnalité - le jardin loisir : logique de villégiature - le jardin mixte : potager ornementé Évolution dans la pratique des jardins, de jardins ouvriers à jardins familiaux, d'un usage privé, caché, de subsistance s'est développée une dimension ornementale et un rôle social (cf. « atelier ostentatoire où le souci de la production et de l'économie se donne à voir »). Passage de l'appellation jardins ouvriers à jardins familiaux dans les années 1970 quand l'attribution s'est faite sur critères familiaux. Équipements mis en place par la ville.

http://www.migration- population.ch/repository/default/content/sites/socio/files/shared/documents/publications/recueil
_econom_inform.pdf#page=27 (p27) « L'autoproduction accompagnée comme outil de développement social » Programme PADES (autoproduction et développement social) l'autoproduction = domaine assez large (tous les services pour nous même), dont la majeure partie consiste en l'économie domestique.
Intéressant ici de voir que l'autoproduction accompagnée est vue comme un vecteur d'insertion professionnelle et assistance financière. De plus, permet de redonner confiance à certains (dans l'accomplissement d'une tâche qu'ils pensaient incapable de réaliser).
Ex : Ici on prend le cas d'une cité habitat social, où l'initiative a permis : - amélioration de l'alimentation - transmission intergénérationnelle d'une identité culturelle - requalification éducative - initiation à la valeur travail - intégration - apprentissage de la civilité - appropriation et responsabilisation - mixité sociale - nécessité d'une démarche participative - limites du modèle associatif

Exemple au Canada
http://www.erudit.org/revue/as/2001/v25/n1/000210ar.html *Article portant sur les jardins collectifs (partagés)
L’agriculture d’auto-subsistance pratiquée en milieu urbain connaît une résurgence dans les pays « développés » lors des phases d’ajustement de l’économie capitaliste. C’est le cas en Amérique du Nord ces dernières années. Les initiatives les plus récentes favorisent une autoproduction collective. Elles surgissent au Québec dans le contexte d’une reconnaissance accrue de l’économie sociale par l’État. Les jardins collectifs, portés par des organismes communautaires, se veulent une alternative à l’aide alimentaire et un outil d’insertion sociale pour les personnes appauvries. Les femmes occupent une place importante dans les organismes de support et les collectifs de production utilisés. Alors que certaines auteures mettent en relief le potentiel des organisations communautaires féminines actives dans le domaine de la sécurité alimentaire sur le renforcement du pouvoir d’agir individuel et collectif des femmes, d’autres y voient plutôt, dans le contexte de la décentralisation des programmes sociaux, une « domestication de l’espace public ». L’essor du jardinage collectif au Québec s’inscrit-il dans un processus de renforcement du pouvoir individuel et collectif des femmes ou de domestication de l’espace public ? À partir de données de terrain,
cet article vise à apporter des éléments de réponse à cette question.

http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.7202/000193ar#.VD96wBYuTbY *le jardin communautaire de Montréal : pratiques et sociabilité

http://jupiter.uqo.ca/crdc/00_fichiers/publications/cahiers/C3.pdf *Le potentiel des jardins communautaires pour le développement des collectivités locales : des cas au Mexique et au Québec le jardinage communautaire est une forme d'agriculture urbaine (cf. définition : aliments en périurbain etc.) Ce phénomène pris en charge depuis environ 1970 au Canada par des organismes de développement international, comme le CIDR d’Ottawa (à destination des suds, mais au nord, l'heure est à la mobilisation des pouvoirs publics pour encourager leur développement).

*Au Mexique : Un exemple est tiré de la ville de Mexico, où du fait de l'immensité de l'agglomération, l'accès au sol n'est pas toujours facile. Dans ce cas, le lombricompostage est souvent préféré aux jardins communautaires. COCOMI CECEAMI => initiative de jardins communautaires à Miravalle (écologie sociale) - Action de prévention et d'éducation au jardinage - volonté politique à la base du projet : développer une participation active des adhérents, volontés démocratiques. Tous les membres sont éligibles à des postes de direction. Chacun est concerné par le projet, des possibilités de bourses mais symboliques sinon travail bénévole (qui tient souvent lieu de reconnaissance sociale, d'implication dans la société) à tour de rôle afin que chacun participe. Enfin, un panier est donné à chaque participant à la fin de sa mission (argent et produits du jardin, mais tout cela reste marginal, l'important étant les bénéfices sociaux engendrés par l'initiative). - jardinets de Tepoztlan crées sur espaces domestiques (privés), but de sécurité alimentaire chez les populations marginalisées, surface de 1*1,5m Aide par l'ONG Luna Nueva. Pb=l'autonomie espérée des exploitants n'a pas eu lieu, ils demeurent trop dépendant financièrement de l'ONG pour ce qui concerne l'approvisionnement en semences etc. - CEDICAR : initiative de jardins en contenants => permet d'économiser l'espace, quand il n'est pas disponible (milieu urbain). Le but étant d'améliorer la diète des classes défavorisées, promouvoir la consommation de légumes.
*au Québec : cas typique = reverdissement des villes, jardins de 12 ou 15 m², individuels mas l'ensemble est géré en collectif, but alimentaire et cohésion sociale, insertion ou réinsertion professionnelle. Terres appartenant à des propriétaires privés désireux de participer à des initiatives organiques, ce processus peut être aidé par la mairie. - le jardin communautaire de Tourne-Sol (ville de Québec), organisé par un CA, une personne perçoit des rémunérations. 225 jardinets de 20 m² + autres aménagements (lac, pique-nique etc.)
Parmi les cas présentés, le CECEAMI et le Tourne-Sol constituent sans aucun doute les expériences ayant eu un plus grand impact sur les collectivités locales. Ces deux projets ont plusieurs points en commun : 1) les participants sont des membres à part entière de l'organisation, qui repose sur une structure démocratique, participative et solidaire où tous ont les mêmes droits et les mêmes obligations; 2) on n'y trouve pas de coordonnateurs ou d'intervenants spécialisés travaillant auprès d'une clientèle "vulnérable"; 3) aucun des projets n'est articulé autour de la problématique de la sécurité alimentaire; 4) dès le départ, on y a identifié clairement des objectifs liés à la formation et à l'éducation chez les membres du groupe et, par le biais des membres, à celle de la communauté; et 5) le renforcement des liens sociaux, au-delà des participants directs, fait également partie des objectifs visés par leurs promoteurs. Les projets mis de l'avant par Luna Nueva et le CEDICAR, s'ils provoquent des dynamiques intéressantes chez les individus et les maisonnées participantes, donnent des résultats beaucoup plus mitigés en regard des collectivités locales. Ils partagent certaines caractéristiques : 1) ils sont axés d'abord sur la sécurité alimentaire; 2) les familles des participants y sont désignées comme les principales bénéficiaires de l'intervention; 3) les participants y reçoivent une formation et des intrants devant leur permettre de pratiquer le jardinage mais l'intervention demeure ponctuelle; 4) la frontière est étanche entre l'organisme promoteur et les participants.
* conclusion : les projets partant dès la planification sur une démarche participative, démocratique, ont un plus grand impact bénéfique sur la communauté (donc les collectivités). En revanche, les démarches privilégiant une approche assistancialiste permettent moins une auto prise en charge et une autonomie des acteurs, même si cela correspond au but original.
De plus, l'aspect territorial semble mieux adapté pour faire fonctionner des dynamiques positives et pérennes, plutôt que l'aspect « donner à des bénéficiaires » (couches défavorisées). ON peut penser ici à l'échelle du quartier, faire fonctionner ses résidents , directement concernés.

Arthur

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